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Cours: Cours de Français en LSF - Tout public
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Cours de Français en LSF - Tout public

Cours du 3 janvier 2024

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Cours du 7 février 2024

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Cours 14 février 2024

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Cours du 6 mars 2024

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Exercices : Passé Composé

Exercice 5 – Accordez comme il convient… 

Consigne : Accordez comme il convient les mots en gras 

  1. Les mots qu’elles se sont dit.
  2. Les deux femmes se sont succédé.
  3. Elles se sont remplacé.
  4. Les airs que j’ai entendu jouer.
  5. Les événements qu’elles se sont rappelé.
  6. Ils se sont embarrassé aussi par l’impossibilité apparente de concilier les voix qui se disputaient avec ce fait […].
  7. Il ne faut pas tant se demander comment les choses se sont passé, qu’étudier en quoi elles se distinguent de tout ce qui est arrivé jusqu’à présent.
  8. Les dévots se sont imposé une tâche qui ne leur est pas naturelle.
  9. Ils se sont persuadé qu’ils ne s’ennuieraient pas de leur féerie.
  10. Les pianistes que j’ai entendu jouer.

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Exercice 6 – Reconnaître les temps verbaux… 

Consigne : Faites un relevé exhaustif (sous forme de tableau) des temps verbaux dans l’extrait de La Princesse de Clèves (1678) ; le tableau reprend l’ensemble des formes relevées et informe sur la ligne de l’occurrence. 

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« Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l’éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ; elle lui montrait ce qu’il a d’agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d’un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d’une honnête femme, et combien la vertu donnait d’éclat et d’élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance. Mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même, et par un grand soin de s’attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en être aimée. 

Cette héritière était alors un des grands partis qu’il y eût en France ; et quoiqu’elle fût dans une extrême jeunesse, l’on avait déjà proposé plusieurs mariages. Madame de Chartres, qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille ; la voyant dans sa seizième année, elle voulut la mener à la cour. Lorsqu’elle arriva, le vidame alla au-devant d’elle ; il fut surpris de la grande beauté de mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu qu’à elle ; tous ses traits étaient réguliers, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. » 

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